Le prix de l’immobilier est bien souvent élevé en comparaison des revenus perçus. Pour cette raison, beaucoup de personnes décident de vivre en colocation, soit pour des questions budgétaires soit pour profiter d’un logement plus grand, plus confortable. Pas le coliving.
Le coliving, lui, a comme principal objectif de réunir des individus ayant des affinités et des centres d’intérêts communs ou des préoccupations identiques. C’est dans cette optique qu’est né à San Francisco (États-Unis) cette nouvelle façon de partager son logement. Destiné aux personnes aisées, comme des architectes, des avocats ou des fonctionnaires,
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Les grandes différences entre la colocation et le coliving se résument ainsi dans la motivation de chacun et les affinités crées lors de l’entretien : la moyenne d’âge et les revenus perçus par les habitants qui décident d’adopter cette nouvelle tendance sont bien plus élevés que les simples colocataires, qui généralement sont de jeunes étudiants ou actifs ayant des difficultés à boucler leur fin de mois.
Se loger à moindre frais n’est pas la principale préoccupation d’un « coliver ». La communauté ayant fait le choix de ce système doit être très ouverte et animée par des projets visant à impacter positivement le monde, comme l’environnement, l’art ou l’économie via l’entrepreneuriat.
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Généralement les « colivers » vivent dans des demeures avec un certain standing, composées d’une dizaine de chambre et situées dans des quartiers huppés.
Ce mode de vie en collectivité a dépassé les frontières américaines, puisque le coliving s’est déjà exporté au Guatemala, en Italie et à Bali, grâce au site embassynetwork.com qui proposent aux personnes aisées de rejoindre une communauté existante pour une durée indéterminée, ou pourquoi pas créer sa propre communauté.
Pour cela, l’intéressé devra privilégier « l’intérêt de la communauté plutôt que les intérêts individuels, l’intentionnalité plutôt que l’apathie, la collaboration plutôt que la compétition, le partage plutôt que la consommation et la prise de responsabilité plutôt que la résignation ou le cynisme ».