Et si on se dispensait des céphalées primaires ?
La céphalée, du grec « cephalaea », littéralement « mal de tête », désigne… le premier motif de consultation médicale, alors qu’il est tout simplement déclenché par notre façon de vivre. De quoi y réfléchir, sans se prendre la tête bien sûr !

Qu’est-ce que la céphalée ?
Nous disons de façon un peu générique que nous avons « mal à la tête » ou « au crâne». Or, nous avons juste mal à la boîte crânienne et/ou à la nuque : en effet, on n’a jamais mal à l’intérieur du cerveau, puisque les tissus en sont indolores.
Nous n’avons donc jamais mal à la tête, mais à sa boîte. Et le premier motif en est très rarement une pathologie : nous avons mal à la tête parce que nous avons mal à la tête.
Notre mode de vie, premier en cause
La raison ? Notre mode de vie : et rien d’autres ! La plupart des céphalées sont « asymptomatiques », non liés à une pathologie. La liste ? Stress, anxiété, surmenage, fatigue, mauvais sommeil, déprime et quelques habitudes du type alcool, tabac, voire excès de café.

Les céphalées sont, du reste, classées en deux catégories bien distinctes : les céphalées « primaires », les plus nombreuses, totalement bénignes et indépendantes de toute cause physique, et les céphalées « secondaires », celles-là en lien avec une pathologie.
Les premières concernent principalement la migraine et la céphalée de tension (la fameuse douleur en casque, qui vous prend les tempes, typique du surmenage, mais aussi l’algie vasculaire de la face, qui prend de l’œil à la tempe).
De ponctuels, les céphalées primaires peuvent, il est vrai, devenir chroniques. A ne bien sûr, pas confondre avec les céphalées secondaires, ceux-là révélateurs d’une pathologie et dont la survenue brusque et très intense implique de consulter rapidement.
Traitements naturels à la céphalée primaire
Mieux dormir, mieux manger, ne pas stresser pour tout…
Mais on reconnaît « sa » céphalée. D’ailleurs, vous savez quelle journée vous avez passé ou ce que vous avez avalé : pour désagréable, la sensation est familière.
Or, puisque la céphalée primaire est le principal mal de tête et que notre mode de vie en est la cause, devinez quoi faire…
Rééquilibrer son état de tension nerveuse, son sommeil, certaines habitudes un peu compulsives du côté de la machine à café, son alimentation si le transit coince, voire sa résistance au stress et sa vision de l’existence car la déprime peut faire, elle aussi mal à la tête.
Autant de petites résolutions à la portée de chacun. Le confort d’une tête indolore retrouvé en vaut la peine !

Le yoga, vraiment bon pour la tête
Mais pensez aussi au yoga : car, s’il est parfois conseillé pour un « oui » ou pour un « non », c’est fou ce qu’il fait du bien en cas de profil exposé aux céphalées.
Le yoga apprend non seulement à respirer et à se relaxer : pas seulement sur un tapis de sol lors des séances, mais dans n’importe quelle situation de la journée. Mais il apprend aussi beaucoup à retrouver une gestuelle de décontraction de la nuque, très utile.
Comptez le nombre de fois au quotidien où vous vous détendez la nuque : la fréquence ne doit pas être bien loin de zéro ! Or, prendre soin de sa nuque, c’est déjà prendre soin de sa tête. Toutes les tensions s’y concentrent. L’intérêt est qu’on peut le faire à titre préventif : se masser la tête et la nuque font le plus grand bien… avant d’avoir mal.
En un mot, pas besoin d’être une grosse tête pour comprendre que l’on se peut se dispenser de l’un des désagréments les plus répandus de notre société. Voilà qui évite de se gâcher la vie.
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