On songe souvent à l’impact du secteur primaire sur l’environnement, mais la pollution engendrée par le secteur tertiaire est loin d’être négligeable : elle est responsable de 19 % des gaz à effet de serre en France. Alors à quand les bureaux éco-responsables généralisés ?
Les bureaux, en France, représentent plus de 175 millions de mètres carrés de bâtiments, qui consomment 275 kWh/m2 par an, dont 56% pour le chauffage et 32% pour les usages spécifiques de l’électricité.


De plus, les activités de bureau produisent chaque année 2,4 millions de tonnes de déchets. En France, le poids des cartouches d’impression vides est estimé à 19 tonnes pour 81 millions de cartouches par an. Or ces cartouches contiennent des matériaux toxiques pour l’environnement (plastique non biodégradable, métaux lourds, résidus d’encre, etc.).
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Ainsi, chaque année, 200 milliards de pages sont imprimées, soit 28 pages par jour et par collaborateur. 80 kg de papier sont consommés annuellement par un salarié et 20 % des documents imprimés sont jetés à la poubelle sans même avoir été lus… 400 millions d’euros par an sont dépensés en impressions inutiles.
Enfin, les produits utilisés peuvent être dangereux pour la santé et produisent une grande quantité de déchets.
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Parmi les initiatives sur le sujet, Konica Minolta organise chaque première quinzaine de février à Paris les journées du bureau éco-responsable.
L’édition 2013, marquée par la mise en place d’un éco-bureau type permettant d’appliquer concrètement certains des eco-gestes comme l’impression responsable, le recyclage des consommables, l’utilisation du papier 100% recyclé, la dématérialisation des documents, le nettoyage écologique, le tri des déchets, l’équipement des bureaux avec du mobilier éco-conçu, la réduction de la facture énergétique…

Des solutions très concrètes ont été présentées aux professionnels pour faciliter la mise en place de solutions écologiques sur le lieu de travail.
Par exemple, AVOB, un éditeur de logiciels spécialisé dans la gestion énergétique, a développé un logiciel inédit : AVOB Building Energy Viewer. L’idée est de placer dans les bureaux des sondes qui mesurent la luminosité et la température du lieu. Elles peuvent aussi cartographier les bâtiments afin de détecter ceux qui restent éclairés, chauffés ou climatisés en dehors des horaires d’occupation.
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