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Bullmastiff : on peut compter sur lui !

Un chien de garde très affectueux, grand et robuste

Un jardin, une maison et une bonne dose de croquettes : bien dressé, le Bullmastiff comble les amateurs de molosses. Très fiable, il garde la maison et s’avère d’une excellente chien de compagnie. Vous recherchez un gros chien qui soit facile à vivre, jovial, actif, et affectueux avec les enfants ? Alors c’est certainement fait pour vous !

Bullmastiff : on peut compter sur lui !

Allons découvrir toutes ses caractéristiques pour l’élever avec tous les soins nécessaires.




L’histoire du Bullmastiff ? Celle de son flair

Né en Grande-Bretagne du croisement entre le corpulent Mastiff et le vif Bulldog, cette race de chien a longtemps eu pour vocation de traquer le braconnier nocturne.

Son grand flair et son aptitude à intercepter un homme en le maintenant à terre, en ont fait une race de choix pour les garde-forestiers anglais.

Devenu le chien des « Bobbies », il est désormais un bon chien de garde autant que de compagnie, prisé aux États-Unis et en Europe.

Quel est l’aspect d’un Bullmastiff : un vieux sage puissant

Avec ses 70 cm et 60 kilos pour un mâle, il est un chien très recherché par ceux qui aiment les molosses, mais n’ont pas tout à fait la place d’en adopter un ! Il dégage un air de puissance sans lourdeur.

Bullmastiff




Le corps est bien proportionné, caractérisé par des muscles bien définis et un thorax très ample. En pourcentage, il conserve pour les 60% les caractéristiques principales du Mastiff et pour les 40% celles du Bulldog.

  • Poids : il atteint le poids d’environ 60 kg dans le cas des mâles, tandis que les femelles varient de 40 à 50 kg.
  • Hauteur : il est également très grand, le mâle mesurant de 63 à 68 cm, la femelle de 61 à 66 cm. Il s’agit donc d’un chien très volumineux, qui, à coup sûr, ne passera pas inaperçu s’il est élevé à la maison.
  • Tête : à l’instar de la plupart des molossoïdes, il a une tête en « hippopotame », et un air de vieux sage souligné par la ride caractéristique entre ses deux yeux écartés.
  • Yeux : elles sont sombres.
  • Oreilles : elles sont en forme de « V » et sous le museau il y a quelques rides pendantes.
  • Truffe : elle doit être rigoureusement aplatie et de couleur noire.
  • Pelage : il peut être noir, fauve ou tigré, avec différentes nuances. Chez certains spécimens, il y a également une tache blanche sous la poitrine.
  • Poil : très dur, c’est un chien à poil court et pour cela il résiste bien aux intempéries. La couleur est souvent fauve et parfaitement étanche, mais il arbore toujours un masque noir au niveau du museau.

Quel est le caractère du Bullmastiff ? Fiable

Courageux, fiable et docile, tels sont les traits de son caractère, qui jamais ne retourne sa force contre ses maîtres.

Protecteur mais jamais agressif sans motif, il est avant tout un chien équilibré parfait comme chien de garde. D’où sa grande fiabilité.



Comme plusieurs de molossoïdes, en dépit de son air de « vieux sage », il est très joyeux. Il a même horreur de la solitude. Idéalement, ce chien vit dans une maison avec jardin, pour fureter dans celui-ci, et retrouver la compagnie qui lui est indispensable dans celle-là.

Il raffole de jouer, y compris avec les enfants, pourvu que ceux-ci le respectent.
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Est-ce que le Bullmastiff est un chien dangereux ?

Dans l’ADN du Bullmastiff se trouve le chien qui, en Angleterre, aidait les gardes-chasse à lutter contre le braconnage. Il a donc hérité d’un formidable instinct territorial. De plus, il a appris à ne pas attaquer l’intrus avec des méthodes de morsure, mais à atterrir l’étranger, laissant à l’homme le soin de résoudre le problème.

Aujourd’hui, il adopte tous les systèmes pour accomplir sa tâche de gardien : il n’aboie pas en cas de danger qu’il sent déjà proche, mais il avertit s’il entend quelque chose au loin qui ne le convainc pas.

Il est silencieux et fait attention à tout ce qui le rend suspect. Si la raison de sa suspicion se présente alors à lui, il la fixe sans bouger, pour vérifier sa réaction. À ce stade, s’il reconnaît une mauvaise intention, il adopte une attitude hostile, grogne et gonfle sa fourrure. Mais le Bullmastiff n’est pas pressé et il n’est pas un chien dangereux : il attend très patiemment que l’autre fasse le premier pas. S’il doit intervenir, il le fera, mais il dosera sa réaction en fonction de l’agressivité de son ennemi, sans en faire trop.

S’il a reçu une bonne socialisation dans les premiers mois, il aura, surtout pendant la première année de vie, une grande disponibilité envers toute personne qu’il rencontrera.




Une propriété non définie, sans clôtures, et le fait de le laisser seul trop longtemps dans cette situation, peut le conduire à des excès et donc à des attitudes qu’il est ensuite difficile de contrecarrer. Sinon, il est un bon chien de garde, calme et patient.

Il n’appartient pas à une catégorie des chiens susceptibles d’être dangereux, mais il faut toujours contrôler chez un éleveur sérieux que le chiot choisi soit équilibré. l’éleveur doit garantir une lignée suffisamment longue dans le passé des ancêtres du chiot.

Est-ce que le Bullmastiff bave ?

Si vous prévoyez d’accueillir un Bullmastiff dans la famille, n’oubliez pas que comme c’est le cas pour toutes les très gros chiens, ils bavent beaucoup, un bavoir peut donc être utile. Ils sont également connus pour être des ronfleurs.

Il faut garder à l’esprit que la salive chez le chien est un mucus produit par un système de sécrétion buccale qui fonctionne en conjonction avec le système digestif.

C’est un phénomène tout à fait normal et nécessaire à la bonne santé du chien, qui facilite la déglutition, anticipe et prépare la digestion.

Voici une liste des cas les plus fréquents dans lesquels un Bullmastiff peut baver naturellement et normalement :

  • Quand il sait qu’il est sur le point de manger. Dans ce cas, l’odeur de la nourriture, l’heure du repas, le fait de sortir le sac de croquettes ou le simple fait de vous regarder manger le feront baver…
  • Quand il est excité. Dans ce cas, même une promenade, une séance de jeu, un souhait ou de simples odeurs peuvent le faire baver…
  • Quand il est stressé. S’il se trouve dans une situation inhabituelle qui peut le stresser (face à un autre chien agressif, dans un environnement très bruyant, s’il est grondé, attaché alors qu’il n’en a pas l’habitude…), il peut baver davantage.
  • Quand les chiots font leurs dents
  • Lorsqu’une femelle a ses premières chaleurs, qu’elle est excitée ou qu’elle sent d’autres chiens

Comment éduquer un chiot de Bullmastiff ?

Le chiot ne doit jamais être âgé de moins de 10 à 12 semaines pour avoir une chance d’interagir au sein de la portée et pour permettre une couverture vaccinale efficace.

Lorsque le chiot quitte la portée, n’oubliez pas qu’il est retiré de sa meute, transporté dans un lieu étranger, et donc potentiellement traumatisant pour lui, quel que soit l’amour de la famille qui l’accueille.

C’est pourquoi il est conseillé d’établir un lien aussi étroit que possible avec le chiot dès les premiers jours, de le rassurer à un moment particulièrement vulnérable, de lui faire découvrir sa nouvelle vie le plus naturellement possible.




Encouragez-le à explorer son nouvel environnement, en le laissant calme. Laissez-le apprendre à connaître l’endroit où il sera nourri et celui où il trouvera sa niche.

Et puis, établissez des règles.

Ne pas ronger. Il s’agit d’une mauvaise habitude qui se développe pendant la période de dentition (4-5 mois). Apprenez-lui à distinguer ses objets des vôtres. Fournissez-lui des jouets à mâcher en caoutchouc dur, en lui montrant votre satisfaction lorsqu’il s’en occupe.

La récréation. Certaines règles doivent être appliquées pendant la période de jeu. Il ne doit pas penser qu’il est plus fort que son maître ou qu’il est le chef. Ne punissez pas l’exubérance naturelle de votre Bullmastiff, mais établissez les règles du jeu, le moment approprié et sa durée. Lorsque nous jouons avec des objets, pour nous ce sont de simples jouets, mais pour le chien ils représentent quelque chose de plus précieux, surtout les chiots se battent constamment pour la conquête de ces objets, si nous leur permettons de croire qu’ils ont le contrôle, ils se convaincront qu’ils occupent une position plus élevée dans la meute.

Apprenez-leur à faire leurs besoins à l’extérieur de la maison. Suivez votre chiot et récompensez-le lorsqu’il fait ses besoins au bon endroit. Ne faites pas de drame s’il fait une erreur et nettoyez plutôt soigneusement l’endroit où il s’est sali, sinon il reconnaîtra l’odeur et retournera au même endroit pour répéter la procédure.

La laisse et la marche. Préférez les laisses en corde ou en tissu, et non les strangles, car le chien tire parce qu’il est convaincu d’être le chef et ne croyez pas qu’une forme de contrainte physique le fera changer d’avis. La première fois que vous mettez une laisse à votre chiot, il est important d’associer la laisse à quelque chose de positif, par exemple une récompense. Si le chien tire, il ne faut pas le suivre, cela ne fait que renforcer sa croyance qu’en tirant il arrive toujours là où il veut aller, il faut donc renforcer (avec des compliments ou des friandises) l’autre comportement, celui où il nous suit correctement. Chaque fois que le chien tire, nous devrons donc nous arrêter, afin qu’il comprenne qu’en tirant, il n’arrive à rien.

Refroidir les esprits chauds. La maturité est atteinte vers le 9ème-10ème mois de vie. Au cours de cette période, on observe un changement notable de la personnalité du chien. Les changements hormonaux entraînent des comportements liés à la sexualité, en particulier chez le mâle, qui tente d’imposer sa domination. Et il peut devenir trop exubérant lorsque vous rentrez chez vous, et au lieu de vous saluer, il peut vous sauter dessus. C’est un comportement qu’il faut décourager immédiatement et ignorer chaque fois qu’il en manifeste l’intention. En ces occasions, invitez également vos convives à ne pas afficher des attitudes trop festives, provoquant une excitation exagérée, que vous devrez ensuite éteindre. En d’autres termes, « mieux vaut prévenir que guérir » !

Élevage du Bullmastiff : comment bien choisir son chien

Il doit être bien dressé : il a besoin d’autorité et de confiance. Ce protecteur-né se sociabilise en apprenant à ne pas se méfier de la terre entière.

Pourquoi le choisir ? Avant d’en adopter un, envisagez bien le besoin de l’animal, en espace et en compagnie. Sans être un grand sportif (les randonnées ne sont pas pour lui) cet animal a besoin de se dépenser et d’être entouré. C’est aussi un chien qui a de l’appétit !




Adulte, il lui est nécessaire d’avoir sa ration quotidienne de 600 gr de croquettes… sans dépasser la dose, car il a une petite tendance à grossir !

bullmastiff

Quel est le prix d’un Bullmastiff ?

Attention, lors de l’achat, pour vous protéger en tant qu’acheteur, il existe une réglementation stricte régissant l’acte de vente :

  • Les chiots doivent être inscrits au LOF (Livret des Origines Français)
  • Demandez le certificat d’identification (tatouage ou puce électronique)
  • Demandez le carnet de vaccination et la certification que le chiot est exempt de dysplasie des hanches et des coudes
  • Son identification ADN

Le prix d’un chiot de Bullmastiff peux varier selon le type d’élevage et s’il est une race de qualité exposition, en moyenne 1 500 – 2 000 euros par chiot.

Quand à son coût d’entretien annuel, il peut varier entre 1 850 euros et 2 000 euros.

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Pascale

Née en 1960 à Dakar au Sénégal, Pascale est toujours un peu cet enfant qui a grandi au bord de la mer, même si elle vit aujourd’hui à Paris. Les obligations professionnelles de ses parents l’ont amené à voyager à travers le monde et à rejeter le matérialisme pour se concentrer sur l’humain. Quand elle arrive en France pour faire Sciences Po Paris, c’est un grand décalage qui l’attend. Elle conforte alors sa vision de la vie aux autres jeunes gens de son âge. Elle s’habitue à ce nouveau rythme, mais c’est la perpétuelle recherche du « reste du monde » qui la guide et la mène au journalisme. Elle découvre la radio, elle collabore d’ailleurs toujours à Radio Ethic, puis le média web. Ses domaines de prédilection : le sport, pour sa dimension d’échanges et partages, et l’écologie bien sûr. Elle la vit au quotidien en se déplaçant à bicyclette et trouvant toujours une astuce récup’ pour ne pas acheter neuf inutilement. Elle rejoint l’équipe de Toutvert.fr en 2016, dont elle devient rapidement un pilier central !

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