Le chat British Shorthair, so british
Chat 100% anglais, le British Shorthair a cet air élégant et un brin distant qu’on imagine de lui !

L’origine du chat British Shorthair
C’est un peu le Brexit avant l’heure : au XIXe siècle, les anglais voulurent un chat « bien de chez eux ». C’est vrai, ça ! Ce fut chat fait, en croisant un british avec un british : en fait, un chat anglais lui-même descendant de chats italiens importés. Mais ne leur dites pas.
Les anglais furent drôlement contents : le British Shorthair fut montré à la toute première exposition féline qui s’est jamais tenue : celle de Londres en 1871. Cela ne s’invente pas : le British Shorthair était en terrain conquis.
Le British Shorthair devint même un succès de librairie : « Our Cats and All About Them » fut un best-seller. Du livre à l’adoption d’un chat, il n’y avait qu’un pas : les anglais s’entichèrent pour « leur » chat. Il était lancé !
D’accord, pour faire perdurer la race, elle fut ensuite croisée avec un chat persan. Mais, là encore, silence radio, merci.
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L’aspect du Bristish Shorthair
Non, il ne porte pas de chapeau à la reine d’Angleterre : si sa tête a la forme d’un pomme, n’y voir aucune allusion, c’est parce que tout y est rond. Le détail en forme de cerise sur le gâteau ? Ses narines, impérativement incurvées. C’est même un signe distinctif du British Shorthair.
Le British Shorthair est taillé dans le robuste : massif et puissant. Là aussi, tout est rond. Même la queue est épaisse.
My tailor is rich, cela va de soi. La race autorise dix-sept couleurs ! Comment choisir ? Le « silver » est tendance. Sinon, le crème et le roux sont autant autorisés que le chocolat, le noir et même le bleu. Uni ou à points (spotted), les « colourpoints » (extrémités foncées) le sont aussi.

Le caractère du British Shorthair
Le chat noir qui, l’an dernier avait terrorisé un facteur du Royal Mail, était-il un British Shorthair ? Cela avait défrayé la chronique de journaux que, justement, le facteur déposait dans la boîte aux lettres. Histoire anglaise…
Le British Shorthair est en fait, très câlin : à la condition d’être caressé à terre. Il n’aime pas être pris dans les bras ! Il ne veut pas être pris pour un jouet : il estime être votre égal. A vous de lui apprendre la différence. Mais, tant qu’à avoir un chat, de la personnalité, c’est bien, non ?
D’ailleurs, il est indépendant de nature : le petit jardin anglais derrière la maison est fait pour lui. Au-delà, pensez au collier avec la petite cloche.
Le chat British Shorthair au quotidien
Attention particulière
Sa fourrure épaisse et son tempérament baladeur l’inclinent à rapporter ce qu’il trouve : rien s’il n’y a rien, mais des puces s’il y en a. Le peigne vaut mieux que la brosse, pour éviter les désagréments.
Alimentation
C‘est ce qui le fait revenir au bercail. Pour indépendant, il ne résiste pas à l’appel du ventre. Et se montre peu difficile.
Santé
A l’instar d’autres races, le British Shorthair peut souffrir de tares génétiques. En l’occurrence, l’hypertrophie des parois cardiaques (Cardio Myopathie Hypertrophique ) et la polykystose rénale (PKD).

Le prix d’un British Shorthair
Le chat British Shorthair se vend entre 900 et 1200 euros.
Au moment de l’achat, assurez-vous que votre chat ou chaton soit :
- Tatoué ou pucé
- Ait un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire (à noter : aucun vaccin n’est obligatoire)
- Dispose d’une carte d’identification I-CAD
- Ait une attestation de Pedigree
De plus, un contrat de vente en deux exemplaires doit être signé pour sceller la vente.
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