Boxer : un compagnon fidèle
Histoire, aspect, caractère et dressage de ce chien fidèle et tendre
Avec sa langue rose en tranche de jambon, le Boxer à l’arrêt fronce le haut de sa tête ridée, au point de se demander ce qui le contrarie. Dehors, sitôt détaché de sa laisse, il bondit comme un fauve pour se défouler. Un tendre et brutal à la fois, le boxer chien est un compagnon fidèle !

A la découverte de ce compagnon fidèle, l’un des chiens les plus célèbres de tous : un animal aux caractéristiques qui le rendent vraiment unique.
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D’où vient la race de Boxer ? L’histoire d’un retour aux sources
De la catégorie des molosses, le boxer chien est issu du croisement entre le Bulldog anglais et le Bullenbeisser allemand.
Importé en Europe depuis l’Orient au Ve siècle par ces redoutables cavaliers qu’étaient les Huns, les « Bullenbeisser » ou « mordeurs de taureaux » servaient non seulement pour la défense, mais aussi pour attraper les taureaux et même les ours lors de « Bull baiting ».
Au cours de croisements successifs, la race avait un peu trop versé de la défense à l’attaque.
Retour aux sources au début du XIXe siècle, de façon concomitante avec l’interdiction des combats de taureaux, avec ce croisement qui lui a fait oublier son agressivité excessive.
Quel est l’aspect du Boxer ? Ses fameuses rides sur la tête
Avec son museau tout rond et sa grande tête ridée qu’il incline, celle-ci surmontée de ses oreilles qui lui tombent sur le front, ce chien donne parfois l’impression de réfléchir à l’insoluble, ou bien de porter toute la misère du monde. Ni l’un, ni l’autre !
De taille moyenne, il est en réalité puissant : sa musculature est saillante. Cherchez la graisse, il y en a peu !
Sa mâchoire occupe la moitié de sa tête, d’où le rôle de ses ancêtres pour attraper les mollets des taureaux.
Il est même « prognathe », autrement-dit avec un développement important de la mâchoire. De là à le traiter de « chien qui bave » (c’est plutôt le signe d’un chien non LOF).
Bref, l’aspect de cette race de chien doit respecter certaines caractéristiques et standards.
- La hauteur au garrot varie entre 53 et 63 cm (selon qu’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle).
- Son poids varie selon le sexe, oscillant entre 20 et 40 kg.
- Le museau est court et large, la lèvre supérieure recouvrant la lèvre inférieure, et une mâchoire très puissante.
- Le pelage est brillant et rasé, court, lisse.
- Le couleurs sont tigré et unicolore fauve. Le premier a une base fauve et une bande noire qui suit la direction des côtes. Le deuxième comprend différentes nuances, du fauve doré clair au rouge cerf foncé, la plus belle des nuances. Des taches blanches bien réparties donnent de l’élégance et sont très appréciées.
- La queue a une ligne de crête haute.
- Ses oreilles sont triangulaires et pointent vers l’avant. Souvent, dans le passé, ils étaient coupés afin de respecter les canons esthétiques, mais heureusement cette pratique a presque disparu, ainsi que pour la queue.
Quelles sont les caractéristiques du Boxer ? éminemment protecteur
Foncièrement gentil, le boxer est réputé tendre et brutal à la fois : il a le sens de la famille au point d’être la « baby-sitter » idéale des enfants, dont il raffole.
Il a besoin de savoir dans quelle cour il joue : naturellement protecteur, il doit savoir qui est le maître. A vous de le lui indiquer.
Il lui arrive d’être victime de son exubérance, d’où sa réputation de pataud : curieux et sociable, il recherche également la compagnie d’autres animaux, qui le rabrouent parfois.
Il a, alors, un énorme besoin d’être consolé : des câlins, il ne réclame que cela !
En plus d’être un chien de garde et de défense personnelle, il se comporte aussi très bien comme un chien de police, une aide pour aveugles et de sauvetage de personnes sous des éboulements ou des décombres.
Avec son caractère conforme à son physique, il est franc et obéissant. Néanmoins, un dressage professionnel s’impose, de manière à lui inculquer les bons réflexes.
Le jeu, auquel il se prête volontiers, fait également partie de son dressage, gourmandises à la clé.
Pourquoi avoir un Boxer ?
À première vue, avec son expression bourrue et fière, il inspire souvent crainte et respect à ceux qui ne connaissent pas vraiment cette race. Apparemment doté d’une énergie inépuisable, il est l’un des grands personnages du monde canin.
Sa beauté et l’harmonie de ses formes sont associées à une grande intelligence, une robustesse remarquable et une incroyable douceur envers les chiots et les enfants.
Il n’a qu’une seule exigence : être avec son propriétaire et sa famille.
De nature très propre, il s’adapte très bien aux espaces confinés, à condition qu’il ait une relation affective satisfaisante avec ses propriétaires ; dans ce cas, il faut toutefois prévoir des moments de promenade et de jeu à l’extérieur.
Il est doté d’une intelligence étonnante, le chiot veut comprendre pourquoi on exige de lui un certain comportement et fera tout pour plaire à son maître.
Son point fort est le lien qu’il parvient à établir avec son propriétaire et sa famille, il est toujours à la recherche de câlins, il ne se contente pas de vivre aux côtés de son propriétaire, il veut vivre avec son propriétaire.
Il recherche le contact physique plus que tout : même s’il pèse plus de 30 kg, il essaiera de s’asseoir sur vos genoux, si vous l’ignorez, il vous incitera à lui donner une caresse en tapant fermement sur son museau et si vous vous baissez distraitement pour lacer votre chaussure, il en profitera certainement pour vous donner un coup de langue sur le visage.
Il doit nécessairement vivre dans une famille, avec les personnes qu’il aime et non pas isolé dans le jardin : il ne saura pas quoi faire de tant d’espace : il ne demande qu’à être avec vous, même un petit appartement fera l’affaire, à condition que vous l’emmeniez courir et jouer.
Il souffre beaucoup de la solitude et doit être progressivement habitué à être seul pour éviter les problèmes dus à l’anxiété de séparation. Il est préférable de ne pas le laisser seul pour garder un jardin ou une cour car il devient malheureux et perd ses qualités de caractère positif.
Le pelage à poils courts nécessite très peu de soins et ne génère pas de mue gênante. En hiver, il souffre du froid et doit donc dormir à l’intérieur au chaud.
Est-ce que le Boxer aboie beaucoup ?
Seuls quelques-uns aboient excessivement, contrairement aux chiens de compagnie, qui font beaucoup de bruit. Si un Boxer aboie, il a presque certainement une bonne raison. Cependant, beaucoup peuvent être bavards, et pour communiquer, ils grognent simplement.
Le chien a des sentiments et aboyer est un moyen de les exprimer. Vous ne pouvez pas vous attendre à ce qu’il ne le fasse jamais. L’objectif est de limiter les aboiements afin qu’ils n’interfèrent pas avec leur capacité, ou la vôtre, à mener une vie heureuse. Parfois, le chien peut avoir raison.
Pour mettre fin aux aboiements excessifs, il faut souvent s’attaquer à la raison plutôt qu’aux aboiements eux-mêmes.
Un chien qui aboie peut exprimer une anxiété de séparation, avoir un contrôle territorial excessif, aboyer sur d’autres chiens et personnes par agressivité ou par peur.
Comment choisir son Boxer ?
Beaucoup de petites annonces proposent des boxers « non LOF ». Mieux vaut opter pour un boxer inscrit au LOF, de manière à ensuite se retrouver en présence d’un chien qui en a toutes les caractéristiques, en particulier son caractère.
Lorsque vous recherchez un chiot de cette race, adressez-vous toujours à un éleveur sérieux et professionnel qui délivre tous les certificats de santé et de pedigree.
Vérifiez bien :
- Son inscription au LOF
- L’inscription de ses parents au LOF
- Son numéro d’identification
- S’il est pucé, vermifugé et vacciné
- Il est recommandé d’adopter ou d’acquérir un chiot, plutôt qu’un adulte susceptible de présenter des problèmes de gentillesse ou de respect. Quant à la fameuse « bave », optez pour une femelle si, à tort ou à raison, vous craignez pour vos tapis.
Quel est le prix d’un chiot de Boxer ?
Le prix d’un boxer LOF peut se monter à 1 200 – 1 500 euros. Il est souvent proposé de payer en plusieurs fois. En cas de don, la norme est de participer aux frais (vaccins, etc).
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