Sauveteur hors pair et compagnon idéal, le Berger blanc suisse se distingue par son pelage immaculé et par son élégance. Un chien magnifique, dont les aptitudes en font le « Victorinox » canin.
Contenu
- 1 L’histoire du Berger blanc suisse : quand l’esthétique force la reconnaissance
- 2 Quelles sont les caractéristiques du Berger blanc suisse ? Un chien tout simplement magnifique
- 3 Pourquoi prendre un Berger blanc suisse ?
- 4 Quel maître pour un Berger blanc suisse ?
- 5 Le chiot du Berger blanc suisse
- 6 Élevage du Berger blanc suisse : comment bien choisir son chien ?
- 7 Quel est le prix d’un Berger blanc suisse ?
L’histoire du Berger blanc suisse : quand l’esthétique force la reconnaissance
C’est à sa reconnaissance par la confédération helvétique, que cette race de chien doit son nom, alors que c’est l’Allemagne qui l’a fait naître.
Au XIXe siècle, l’éleveur germanique Max von Stephanitz voulut créer le chien de berger parfait qui devait ressembler à son chien idéal, pour représenter l’Allemagne.

En partant des chiens présents à l’époque dans les fermes allemandes, il sélectionna ce que nous connaissons tous aujourd’hui comme le Berger allemand, le progéniteur de la race que nous connaissons tous, Horand von Grafrath. Il ne savait pas que ce chien arborerait un poil blanc immaculé. En effet, son grand-père maternel, Greif von Sparwasser, était blanc !
Il faut savoir que la robe blanche est en fait un caractère récessif, par conséquent, même aujourd’hui, il existe encore des chiens enregistrés comme bergers allemands, qui sont porteurs de ce gène, et si le hasard réunit deux porteurs, des bergers allemands blancs naissent encore.
Or, dans les années 1930, des pathologies non avérées furent attribuées à cette blancheur : exit le Berger Suisse du LOF… La Société pour la protection du berger allemand décida donc que le blanc n’était plus souhaité. L’excuse trouvée fut qu’ils étaient trop voyants lors des missions de nuit. Dès lors, les chiots blancs ont été éliminés et les Blancs ne se sont plus reproduits.
Mais sa blancheur séduisante fit que la race se perpétua aux États-Unis et au Canada : d’abord en tant que race non officielle, mais distincte du Berger allemand, jusqu’à sa reconnaissance en 1967. Au fil de temps, la version à poil blanc a été appréciée partout et il a alors été décidé de créer une nouvelle race. Le Berger suisse ainsi reconnu outre-Atlantique revint en Europe, où il obtint sa paternité helvétique : en 2002, dans la foulée son inscription par la Fédération Cynologique Internationale.
Berger blanc suisse à poil court
Cette race peut être soit à poil long soit à poil court, bien qu’il ne soit pas très court, et toujours avec un sous-poil plutôt épais. Les deux races peuvent être accouplées l’une à l’autre, au contraire du coussin allemand.
Berger suisse noir : cela existe-t-il ?
Il n’existe pas des Bergers suisses à la fourrure noire. Dans les ancêtres du Berger allemand, il y a le gène récessif de la robe blanche, qui peut rester caché pendant des générations jusqu’à ce qu’un parent porteur rencontre un autre porteur, ce qui explique pourquoi des Bergers allemands blancs peuvent encore naître de parents à la couleur normale, marron ou fauve foncé.
En réalité, le Berger suisse est un ‘fauve récessif‘. Et donc il n’est pas vraiment blanc. Il a la même couleur que le Labrador et le Golden Retriever, mais avec moins de pigments dans son pelage. C’est si peu qu’il a l’air blanc, mais il suffit de le faire sortir dans la neige pour voir qu’il n’est pas blanc, mais jaunâtre, et même un peu biscuit, car il a plus de pigments dans son pelage !
De noir il ne lui reste que le nez, les muqueuses, les yeux et les ongles.
Quelles sont les caractéristiques du Berger blanc suisse ? Un chien tout simplement magnifique
Pour blanc, le Berger suisse a un air de famille avec son cousin foncé. Il en est ainsi de sa silhouette. Mais il dépasse nettement son cousin allemand : massif, qu’il soit mâle (60 cm au garrot) ou femelle (55 cm), le chien n’est pas anguleux et son dos est parfaitement horizontal.
Quant à son fameux pelage, il est dru et soyeux. De quoi le comparer non plus à un loup, mais à un nounours ! Sa queue est elle-même différente : touffue, elle se lève lorsqu’il est en éveil, mais jamais plus haut que la hauteur de son dos.
De l’élégance en toute chose, que le Berger blanc !
Pourquoi prendre un Berger blanc suisse ?
Il sait tout faire : un vrai couteau suisse ! Il a été adopté par les sapeurs pompiers comme chien de recherche dans les décombres.
Chien de sauvetage (en mer, en montagne en cas d’avalanches) et d’enquête (recherches d’explosifs ou de stupéfiants) mais aussi chien d’aveugle, il est à la fois puissant et agile. Un vrai « Vitorinox » (le célèbre couteau !).
Infailliblement à son écoute, il est d’une excellente compagnie : ce chien est tout sauf un solitaire, il a un faible pour l’être humain, en particulier les enfants. Il n’est jamais agressif et se révèle très patient.
Comme c’est un chien de berger, il est docile, actif, prêt à se plier aux demandes de son maître, heureux d’être avec lui, de participer à sa vie, mais il sait aussi rester tranquillement à la maison.
Contrairement aux chiens de travail qui ont plutôt besoin de mouvement et d’activité, comme le Jack Russell et le Border Collie.
Le Berger suisse est plus un chien de famille que son cousin allemand, et a tendance à être moins exigeant. Il ne défie presque jamais son propriétaire et ne pose pas de problèmes de dominance ou d’agression. A la limite, il ne revient pas à l’appel et tire sur la laisse, ou peut peut-être voler de la nourriture sur la table, mais ils ne devient presque jamais agressif et ne met jamais en danger la sérénité de la famille. Cependant il n’est pas un bon chien de garde, pourtant il aboie quand il voit quelqu’un qui s’approche à la maison, mais il n’est pas agressif.
Cependant, il faut l’éduquer, comme tous les chiens de berger.
Quel maître pour un Berger blanc suisse ?
D’abord, il faut dire qu’il est un chien très fidèle à son maître : c’est pour lui, qu’il se jette à l’eau et fouille sans relâche des décombres.
C’est un chien avec une certaine défiance envers l’étranger. La méfiance n’est pas synonyme de peur ou d’agressivité. La méfiance chez le chien de berger est une caractéristique qui lui permet de bien faire son travail auprès du troupeau et comme chien de garde.
Il a peu d’intérêt et de plaisir à interagir avec d’autres chiens et personnes. Son maître ne doit pas s’attendre à ce que le chien fasse la fête avec tous ceux qu’il rencontre ; ce n’est pas un Golden …
Il réservera la plus grande affection et la plus grande joie avant tout à sa famille et à son maître, pour lui personne ne sera jamais aussi spécial et merveilleux que son propriétaire.
La relation avec son maître est un lien émotionnel et mental difficile à vivre avec d’autres races. L’intelligence qu’ils ont, leur expressivité, leur désir de lui plaire et de vivre pour lui sont incontournables.
Le chiot du Berger blanc suisse
Intelligent, un chiot de Berger suisse comprend vite. Très affectueux, il a besoin de douceur et de fermeté. Ne soyez jamais brutal !
Appliquez-vous à lui faire découvrir votre environnement, y compris la rue et les lieux publics. Et ne le laissez pas seul, sans vous laisser envahir.
Élevage du Berger blanc suisse : comment bien choisir son chien ?
Les poils blancs du Berger ? Pas d’inquiétude, ils sont autonettoyants. Brossez-les en période de mue, mais ne les lavez pas à tort et à travers : deux toilettages par an suffisent.
Un brossage avec une cardeuse et un bon bain avec un souffleur pendant la période de mue sont tout ce dont il a besoin. Un bon bain permet d’éliminer les poils et les peaux mortes, de laisser la peau respirer et d’éliminer le smog et la pollution.
Où acquérir un chiot ? De préférence auprès de professionnels, en vous rendant sur place et en vérifiant les papiers bien en règle :
- consulter le LOF : certains chiots sont de parents LOF, mais ne sont pas inscrits au LOF : demandez à consulter la déclaration de saillie au LOF
- sa santé : demandez également la radio des hanches, coudes et le test MDR1 des parents : le Berger Suisse peut souffrir de la dysplasie des hanches et des coudes et de MDR1 (anomalie génétique ne supportant pas certains médicaments, dont l’antiparasitaire qu’est l’ivermectine)
- les incontournables : il doit être vermifugé, tatoué, pucé
Quel est le prix d’un Berger blanc suisse ?
Pour ce chien de race, il vous en coûtera environ 1 600 euros.
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