Basilic sacré : un super-aliment et incomparable adaptogène
Le basilic sacré (différent du basilic romain qui est davantage connu) est une plante que l’on peut aisément qualifier de « super-aliment » tant ses propriétés sont nombreuses et variées pour la santé. Tour d’horizon.

Le basilic sacré, reconnu en médecine ayurvédique
Aussi appelé Tulsi (en référence à l’amante de Krishna transformée en plante), l’incomparable, la Reine des herbes.
De la même famille que le basilic romain (Ocimum basilicum) qui assaisonne nos salades et entre dans la composition du pesto, le basilic sacré d’Inde (Ocimum sanctum) est sans comparaison plus puissant.
La médecine ayurvédique connaît son effet «rasayana », littéralement « qui ramène à la santé » en rééquilibrant les « chakras », les centres d’énergie.
Cela n’est en rien une vue de l’esprit : le basilic sacré est réputé pour son effet adaptogène, autrement-dit pour augmenter la capacité de l’organisme à s’adapter au stress, en s’épargnant les conséquences physiologiques de la libération excessive d’adrénaline et de cortisol.
C’est le premier bienfait du basilic sacré : combattre l’épuisement physique et mental.
Une plante aux multiples bienfaits
La raison en est notamment sa très haute teneur en eugénol, molécule que nous connaissons sans toujours le savoir, car caractéristique de l’odeur de chez le dentiste, et également présente dans le clou de girofle.
Mais en tant qu’adaptogène, la liste des bienfaits du basilic sacré est longue.
Antalgique et antiseptique, il est également anti-inflammatoire, excellent pour la circulation sanguine (il fluidifie légèrement le sang) et la pression artérielle, contre le cholestérol, les digestions difficiles :
- il est carminatif (il réduit les fermentations) et réchauffant
- il aide à la digestion
En outre, il jouerait un rôle préventif contre le diabète de type 2, non insulino-dépendant.
Enfin, c’est un excellent anti-viral en particulier contre la grippe y compris H1N1.
Comment consommer le basilic sacré ?
Rien de tel qu’une cure de basilic sacré, de préférence sous forme de tisanes de feuilles fraîches (ses propriétés étant volatiles, ses feuilles séchées sont moins efficaces)
En association, par exemple avec du romarin ou de la lavande pour stimuler l’activité cérébrale, du gingembre pour en amplifier les effets réchauffant et circulatoire.
Il existe également sous forme d’huile essentielle* : en usage interne, respecter les doses prescrites. En usage externe, contre l’acné par exemple, mélanger à une huile d’amande douce.
Attention l’utilisation d’huile essentielle est interdite aux femmes enceintes ou allaitantes, ainsi qu’aux enfants.
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