Le baseball, un sport très « made in USA »
Le baseball est le sport le plus populaire aux États Unis après le football américain. Rien à voir pourtant, le baseball est la concentration même. Une ambiance plutôt british, pour ce sport collectif héritier du cricket. Et, cocorico, de la thèque normande.

Contenu
Les origines du baseball : les Knickerbocker Rules
Avant de s’appeler le baseball, le « rounders » est cité par deux ouvrages, A Little Pretty Pocket-Book2 de John Newbery en 1744, Les Jeux des jeunes garçons datant de 1810 : il y est alors question du « jeu de la balle empoisonnée ».
Mais c’est en 1845 qu’est codifié le baseball, avec les Knickerbocker Rules : les quartiers new-yorkais de Brooklyn et de Manhattan détiennent les équipes historiques, même si le baseball essaime rapidement à travers les États-Unis.
Il franchit alors les frontières, où il fait fi de la politique pour s’ancrer aussi bien à Cuba, en République Dominicaine, au Nicaragua, au Panama, au Mexique, au Venezuela, en Colombie, au Canada, qu’au Japon et en Corée du Sud.
Les très frenchie Panthers
En France, le tout premier match de baseball se disputa le 8 mars 1889 au Parc Aérostatique de Paris, dans le cadre de la tournée mondiale d’Albert Spalding (Spalding World Tour).
La pratique se développe bien jusqu’à la Première guerre mondiale, avec des clubs tels que le Stade Français ou le Ranelagh BBC. Aujourd’hui, retour en grâce depuis les années 1980, avec un nombre toujours croissant de licenciés !
En tous les cas, les équipes arborent toutes des noms à faire pâlir les américains : les Chevaliers de Beaucaire, les Barracudas de Montpellier, les Panthères de Pessac, les Huskies de Rouen, les Lions de Savigny (sur Orge), les Templiers de Savigny (le Temple) et les Tigers de Toulouse, voilà de quoi faire reculer l’ennemi !
On ne recule pas devant les règles du baseball…
Non, ce n’est pas un casse-tête. La forme du terrain est celle du champ de vision, un champ intérieur (Infield) un grand champ (Outfield). Les deux équipes de neuf joueurs passant alternativement en défense et en attaque, sachant qu’une rencontre se joue en neuf manches et que le but du jeu est de marquer le plus de points.

C’est là que ça se complique un peu : seule l’équipe en attaque peut marquer des points. L’équipe en défense lance la balle : le batteur de l’équipe en attaque la frappe et se met alors à courir vers la base. Le but est d’arriver sur la base avant que la défense ne renvoie la balle sur cette dernière.
La défense empêche l’équipe d’attaque de marquer des points. Pour ce faire, elle doit éliminer trois joueurs, de différentes manières : soit par un « strike out », en l’empêchant de rattraper la balle, soit parce que la balle arrive avant lui sur la base, soit lorsqu’un coureur est touché alors qu’il a la balle en main, par un défenseur entre 2 bases.
En résumé, une fois que le « batteur » a renvoyé la balle lancée par la partie adverse, il doit rentrer le plus vite possible à la « maison », en faisant le tour des « bases », ce que précisément l’équipe adverse lui empêche de faire. Quand il fait le tour complet du terrain, il fait un home run.
Côté équipement : on enfile son plastron et sa paire de gants
La balle de baseball est caractéristique : du beau cuir cousu avec du fil rouge. A l’intérieur ? Un noyau de liège entouré de caoutchouc. Donc, pour la rattraper, on enfile son gant rembourré : une grosse main avec les doigts, rigide et qui protège les vôtres.
Quant au plastron, il protège le torse du receveur, placé juste derrière la lanceur : c’est lui qui réceptionne la balle renvoyée par la « batteur ». Ceci explique cela !
Quant au casque du batteur, il lui protège tout particulièrement l’oreille du côté de sa batte, sait-on jamais ! Une batte pouvant être en aluminium, mais obligatoirement en bois lors des rencontres professionnelles.

Les joueurs célèbres
Il n’y a pas que Mat Kemp !
Ce fut la star du Los Angeles Dodgers. Chaque année, le Major League Baseball Most Valuable Player Award (MVP) distingue les deux « joueurs par excellence » de la Ligue nationale de baseball et celui de la Ligue américaine de baseball : José Altuve et Giancarlo Stanton en 2017.
En France aussi
Mais en France, notez que les femmes vivront au mois de mai prochain leur tout premier Challenge de France de Softball Féminin (du 19 au 21 mai), et que Joris Bert (Huskies de Rouen) intéresse beaucoup les américains. Un sport néanmoins très peu médiatisé en France, ce qui explique en grande partie sa méconnaissance.
Dangereux, le baseball ?
Là non plus, rien à voir avec le football américain : le baseball fait beaucoup courir, excellent pour perdre les kilos en trop et faire de la cardio. Le torse et les mains sont protégés. Rares sont les accidents.
En revanche, rappelez-vous qu’une rencontre se déroule en neuf manches, ce qui représente environ trois heures de sport d’affilée. C’est donc un peu plus que de faire son jogging en vingt minutes, avant de retourner à la maison.
Laissez un commentaire