Sureau : de l’écorce aux baies, mille vertus pour la santé
S’il est un arbre qui nourrit l’imaginaire autant que la pharmacopée naturelle, c’est bien le sureau. Légendes et croyances l’entourent, mais il n’est pas moins un allié pour rester en bonne santé.

En effet, l’écorce, les feuilles et les baies de sureau renferment de nombreuses vertus. Le sureau est un sambucus nigra de la famille des caprifoliacées, selon la classification botanique.
Les origines du sureau
Connu depuis bien longtemps des histoires et contes le mettent en scène: Judas se serait pendu à l’une des branches de l’arbre, et les baies de sureau en seraient devenues noires d’opprobre.
Une autre légende veut que des fées se cachent dans ses fleurs et que les druides aient bavardé avec l’âme des défunts, grâce au flutiau taillé dans son écorce tendre et creuse.
Les pâtres grecs s’en seraient fabriqués de même, pendant que le naturaliste Pline l’Ancien n’aurait pas attendu des siècles après Jésus-Christ pour en constater les vertus médicinales.
Quant à la faune butineuse, elle a de belle lurette repéré ses fleurs odorantes et denses, et les insectes et oiseaux ne se sont pas privés d’élire domicile dans le creux de son écorce : il y a du monde, décidément, autour du sureau ! Et pour causes.
L’homme a dès l’âge de pierre succombé aux baies de sureau, avant que les progrès de la gourmandise ne les aient préférées cuites (afin d’en éliminer la toxicité) en gelées et confitures, en sirops et vins, sans oublier sa réputation de « vanille du pauvre » dans les desserts.
Les bienfaits du sureau
Mais retournons à l’arbre et à ses vertus : une vraie caverne d’Ali Baba de la santé, depuis sa fameuse écorce jusqu’aux pétales de ses fleurs. Car si le sureau est « magique », c’est bien d’être un excellent sédatif pour l’organisme.
Tout d’abord, les voies respiratoires. Une décoction de ses feuilles ou fleurs débarrasse de:
- tous les maux en « ite » de l’hiver (bronchite, sinusite, etc)
- de la grippe
- des toux récalcitrantes>
- des fièvres
- a fortiori d’un simple du rhume (ses feuilles et ses fleurs favorisent la sudation)
L’écorce du sureau
L’appareil digestif ? C’est son écorce, qu’il faut utiliser. Riche en substances diurétiques (nitrate de potasse, tanin, acide valérianique) elle soigne très sérieusement:
- les coliques néphrétiques
- les infections urinaires
- soulagent les reins
- la goutte
- les rhumatismes
Il suffit de se rappeler que la médecine résolument purgative du XVIIe siècle, en faisait grandement usage.
Mais il est décidément cet arbre qu’il faudrait avoir à portée de la main dans sa pharmacie. Il soigne de façon naturelle, tous les petits maux:
- un mal de dents
- une hémorragie nasale
- une brûlure
- une irritation de la peau
C’est aussi un efficaceanti-moustique : quelques feuilles de sureau tiennent à distance nos infernaux compagnons de l’été.
Attention : ne pas confondre avec d’autres ‘sureaux’ qui sont toxiques (hièble, sureau rouge) et avec le cornoullier sanguin. Les parties vertes ou rouges de la plante sont toxiques aussi (elles coniennent de l’acide prussique). Les baies ne doivent être consommées crues (elles contiennent de la sambunigrine).
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