Le changement climatique causé par des activités humaines ne fait plus aujourd’hui réellement débat. Si les politiques s’accordent (du moins en partie) sur la gravité de la situation, les moyens mis en œuvre pour y remédier ne sont pas encore déterminés. Mais certains essayent de faire bouger les choses. Le monde se réunit dans des conférences comme celle de Lima ou la COP21 qui aura lieu à Paris dans un an. C’est dans ce cadre que des artistes tentent d’attirer le regard du public sur l’impact concret que peuvent avoir les activités humaines sur la planète.
DE BEAUX CLINS D’ŒIL : Street Art : quand l’Art et la Nature se mêlent
Isaac Cordal, artiste espagnol est sensible aux problématiques écologiques. Dans son œuvre Cement Eclipses, il met en scène des personnages de béton isolés. Cette œuvre permet au public de s’interroger sur différents aspects de la vie quotidienne : consommation et surconsommation, solitude, obsolescence programmée, place de la Nature… A chacun de se laisser emporter par cette approche.
L’artiste londonien Antony Gormley, aborde dans son œuvre Amazonian Field, le lien qui lie l’Homme a la terre. Des centaines de petites figurines de terre sont disposées à même le sol, collées les unes aux autres, remplissant des pièces entières. Peut-on voir dans cette œuvre une dénonciation de la surpopulation planétaire, de la démographie galopant et ainsi de ses conséquences ?
ŒUVRES SUR NEIGE : Snow Art, créations sur neige par Simon Becket
Ice Watch, de l’artiste danois Olafur Eliasson est une œuvre impressionnante à la fois par les moyens techniques mis en place pour la réaliser et par son approche ludique et visuelle. Olafur Eliasson a voulu créer une horloge du changement climatique en plein Copenhague. Pour cela, il a disposé 12 blocs de glace provenant du Groenland en cercle, devant l’Hôtel de Ville, pour symboliser une montre. Les blocs fondent inexorablement au fur et à mesure que le temps passe. Une analogie avec la situation actuelle ?
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