Plantes médicinales

L’arnica, l’« herbe aux chutes »

Le saviez-vous ? Le début de l’été est la pleine saison de l’arnica. Pourvu que le printemps ait été humide, cette jolie fleur jaune orangé embellit les Vosges : plus précisément le domaine de Markstein, station de ski l’hiver à mille mètres d’altitude, et site de 90% de l’arnica en France.

L’arnica, l’« herbe aux chutes »

L’arnica : qu’est-ce que c’est ?

Depuis dix ans, pas de razzia annuelle sur l’arnica : la cueillette est réglementée. Il faut en avoir l’autorisation. Et pas plus de deux fleurs au mètre carré. Une cueillette de tout au plus trois semaines, toujours avant le lever du soleil, de manière à préserver la fraîcheur de cette plante médicinale.

L’arnica sent bon : elle contient du thymol, de l’arnicine qui est de la résine amère, des coumarines qui donnent cette odeur caractéristique au foin coupé, des caroténoïdes qui lui donnent sa pigmentation jaune orangée et a un pouvoir antioxydant.




L’arnica : à quoi ça sert ?

L’anti-bobo du sportif

Le médecin et herboriste grec Pedanius Dioscoride (20- 40 ans après JC) et dont le travail a influencé les quelque 1500 années qui ont suivi, nomma l’arnica « la salutaire », bien avant que Linné ne la nomme « arnica montana », selon sa classification toujours actuelle.

Pensez à l'arnica !
Pensez à l’arnica !

A quoi sert l’arnica ? C’est, avec la bouteille d’eau, l’équipement de base du sportif : l’arnica s’applique à tous les traumatismes « fermés ». D’où son sur nom d’« herbe aux chutes ». Pourvu qu’il n’y ait pas de plaie, vive l’arnica avant et après l’effort : mais qu’il y ait une douleur ou non !

Anti-inflammatoire et émolliente, l’arnica fait beaucoup de bien aux articulations et aux muscles qui vont et ont travaillé. Avant l’effort, elle assouplit les muscles et nourrit au passage le derme. Après l’effort, elle évite les raideurs, courbatures, et maintient le corps à température.

A fortiori si l’on s’est blessé : contusion, entorse, articulation un peu forcée, choc, l’arnica soulage la douleur, évite la formation d’un éventuel ecchymose et aide les tissus à se réparer.




L’arnica pour atténuer les cicatrices

Le chirurgien s’est occupé de vous ? Attendez un peu, mais massez-vous ensuite régulièrement votre cicatrice avec un peu d’huile d’arnica. Elle sera bien plus souple et à terme, moins apparente. Il en va autant pour les vergetures.

L’arnica bon pour les cheveux

Vous avez les cheveux ternes ou bien à tendance grasse ? Appliquez quelques gouttes d’huile d’arnica sur vos cheveux mouillés : l’arnica débarrasse de l’excès de sébum sans agresser le cuir chevelu. Au contraire, il le nourrit.

Contre les piqûres d’insectes

Plutôt que de vous gratter, appliquez de l’arnica là où la bestiole vous a piqué. Un onguent valable en cas de piqûre d’araignée.



L’arnica pour réparer le mental ?

Voici qui est moins connu : en cas de période de surmenage ou d’épreuve psychique, l’arnica en homéopathie permet, par exemple, de retrouver un sommeil un peu plus réparateur. Une méthode bien plus naturelle que d’autres.

Sous quelle forme ?

Autant de massages avec de l’arnica sous forme d’huile ou de pommade. Les masseurs-kinésithérapeutes sont de gros consommateurs d’arnica. Avec l’avantage qu’elle pénètre bien la peau.

Ce qui est communément appelée huile d’arnica, n’est pas à proprement parler une huile, mais un macérat huileux. En effet, les fleurs d’arnica sont mises à macérer dans de l’huile, puis filtrées pour donner cette huile facilement applicable.

Pensez à l'arnica !
Pensez à l’arnica !

En cas de douleur, l’arnica peut se prendre en homéopathie, en respectant la posologie (généralement trois granules, une à trois fois par jour).

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Pascale

Née en 1960 à Dakar au Sénégal, Pascale est toujours un peu cet enfant qui a grandi au bord de la mer, même si elle vit aujourd’hui à Paris. Les obligations professionnelles de ses parents l’ont amené à voyager à travers le monde et à rejeter le matérialisme pour se concentrer sur l’humain. Quand elle arrive en France pour faire Sciences Po Paris, c’est un grand décalage qui l’attend. Elle conforte alors sa vision de la vie aux autres jeunes gens de son âge. Elle s’habitue à ce nouveau rythme, mais c’est la perpétuelle recherche du « reste du monde » qui la guide et la mène au journalisme. Elle découvre la radio, elle collabore d’ailleurs toujours à Radio Ethic, puis le média web. Ses domaines de prédilection : le sport, pour sa dimension d’échanges et partages, et l’écologie bien sûr. Elle la vit au quotidien en se déplaçant à bicyclette et trouvant toujours une astuce récup’ pour ne pas acheter neuf inutilement. Elle rejoint l’équipe de Toutvert.fr en 2016, dont elle devient rapidement un pilier central !

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