Alopécie, pas de quoi s’arracher les cheveux
Vous avez dit alopécie. Tout le monde n’a pas envie de ressembler à Bruce Willis : chauve, tout le monde n’a pas son charme. Comment faire, si l’on ne veut pas prendre de médicament ?

Contenu
- 1 L’alopécie : définition
- 2 Alopécie androgénétique définition : génétiquement vôtre
- 3 Alopécie chez la femme : stress et pilosité ne font pas bon ménage
- 4 Alopécie chez la femme : doucement sur le flacon de shampoing
- 5 Alopécie chez la femme : exit les produits laitiers et le stress
- 6 Alopécie : les traitements naturels
- 7 Notre conseil contre l’alopécie : on se masse la tête !
L’alopécie : définition
Selon les saisons, nous-mêmes perdons entre 50 et 100 cheveux sur les quelque 150 000 de notre cuir chevelu : mais d’autres repoussent (enfin normalement) !
Dans le cas contraire, l’alopécie dégarnit d’abord le front et les tempes : jusqu’à la calvitie, qui touche en majorité les hommes (70%) dans une nettement moins grande mesure, les femmes après la ménopause, car elle est principalement génétique. Ainsi la mâle tignasse s’éclaircit-elle avec l’âge jusqu’à la tonsure, voire la « boule à zéro ».
Il ne s’agit en rien d’une pathologie, mais cette disposition peut être synonyme de préoccupation esthétique. Il préoccupe dès le Moyen-Age : alors, était préconisé de s’appliquer de la salive de cheval, du fumier d’oie ou des toiles d’araignée sur le sommet du crâne.
Peut-on réellement combattre la chute programmée de la toison du beau mâle ? Elle est l’occasion de s’interroger sur son mode de vie et sa santé, pour en ralentir le phénomène.
Un mot pour se détendre ? L’alopécie a préoccupé dès le Moyen-Age : alors, était préconisé de s’appliquer de la salive de cheval, du fumier d’oie ou des toiles d’araignée sur le sommet du crâne.
Alopécie androgénétique définition : génétiquement vôtre
D’où vient le mot alopécie ? Les linguistes vous répondront : « du grec ». De fait, l’alopécie fait référence au « renard », car l’animal perd ses poils d’hiver au début du printemps. Les scientifiques vous répondront : des hormones mâles.
Évitez de les compter. Selon les saisons, nous-mêmes perdons entre 50 et 100 cheveux sur les quelque 150 000 de notre cuir chevelu : mais d’autres repoussent (enfin normalement) !
- Nos cheveux croissent pendant 2 à 5 ans
- Ils vivent pendant trois semaines
- Ils meurent
À la base du follicule pileux, la glande sébacée protège le cheveu. Sauf que la mâle hormone provoque la sécrétion de trop de sébum.

Et en cas de chute anormale de cheveux, ce n’est évidemment pas son coiffeur, mais la Faculté qu’il faut consulter !
Alopécie chez la femme : stress et pilosité ne font pas bon ménage
La vie trépidante a son revers : le stress favorise la surproduction de sébum. Or, l’hyper séborrhée implique la chute des cheveux. Il faut se convertir à la tisane de tilleul ou de camomille pour supplanter le café…
L’alimentation va de paire : les produits laitiers trop gras sont l’ennemi des cheveux, de même que l’excès de sel et de glucide.
Voici qui ressort de l’hygiène de vie : ce qui est valable pour l’état général, l’est pour les cheveux. Ceux-ci n’aiment pas du tout une alimentation trop riche qui n’est de toute façon pas bonne pour la santé.
En revanche, tout comme notre intérieur, les cheveux aiment l’avocat, le poisson, l’huile d’olive, les céréales complètes, les fruits secs tels que les noix et les amandes. Il est possible d’ajouter le soja, la levure de bière (également très bonne pour les ongles et la peau) ou encore des algues !
Le plein de vitamines, notamment B5 est, de toute façon, recommandé.
Alopécie chez la femme : doucement sur le flacon de shampoing
« No (Sham)poo ». L’admettre… ou savoir que ce que le cheveu aime ou non. Il n’aime pas… les shampoings ! Plus nous nous lavons la tête, plus nous devons nous la laver.
Normal, bien des shampoings sont des détergents : comme le liquide-vaisselle. Ils contiennent des micro-billes de polyuréthane, qui font décapent et glisser le sébum, comme le détergent le fait avec le gras d’une assiette. En réaction, le cuir chevelu qui se retrouve « nu », active la production de sébum.
Résultat : la glande sébacée s’empresse de protéger à nouveau votre cheveu.
À défaut de fabriquer vous-mêmes votre lotion, tournez-vous vers les shampoings naturels, qui n’agressent pas et évitent de ressentir le besoin outrancier et contradictoire de se laver la tête tous les jours : plus vous la lavez, plus vous avez l’impression qu’elle est sale.
Les puristes se tourneront vers les préparations ancestrales connues de nos amis latino-américains : le shampooing au piment (Chile) ou au cactus (zabila), qui contrecarrent bien la production excessive de sébum. Ou encore la « cacahuananche », plante mexicaine également très efficace.
Exit aussi les teintures en tout genre, diaboliquement agressives.
Alopécie chez la femme : exit les produits laitiers et le stress
Nos cheveux n’aiment pas non plus une nourriture trop grasse, trop sucrée ou trop salée. En somme, à l’instar de notre derme, ils sont le reflet de notre alimentation.
Ils préfèrent nettement une vie équilibrée, faite :
- de céréales,
- d’oléagineux (noix, amandes…)
- d’huile d’olive
On ne dira jamais assez de bien de l’huile de la Méditerranée ! Surtout, évitez les produits laitiers.
Si vous soupçonnez une carence en panthénol – ou vitamine B5 – , il existe de petits pulvérisateurs pour cheveux : là encore, massez, surtout les tempes.
Alopécie : les traitements naturels
Moins exotique, la plante aromatique a un double intérêt : par ailleurs régulatrice du transit et du système nerveux, le basilic est excellent pour les cheveux. Comment ?
- 150 gr de basilic
- 1 l d’eau
Préparation. Faites bouillir pendant 20 minutes, les feuilles de basilic dans un bon litre d’eau. Ensuite, filtrez en appuyant légèrement sur les feuilles pour ne pas en perdre le suc. Une fois refroidie, appliquez une partie de cette « lotion» sur vos cheveux, et conservez le reste au réfrigérateur.
Notre conseil contre l’alopécie : on se masse la tête !
Enfin, cessons de confondre le fait de se gratter la tête à force de stresser, et se masser le cuir chevelu.
Voilà qui, à la manière d’une balle anti-stress, alterne avec les idées triturantes : se masser le cuir chevelu en douceur, mais pas trop !
Un massage régulier à l’aide du majeur et de l’index active la circulation du sang et aère proprement le follicule pileux de son surcroît de sébum. Évitez tout de même de vous griffer le cuir chevelu, la pointe des doigts suffira…
Au revoir le stress qui provoque l’excès de sébum, bonjour le massage du sommet du crâne : à l’aide du pouce et de l’index, une bonne centaine de fois, cela fait circuler le sang.
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