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Acheter en vrac, un geste vertueux pour le porte-monnaie comme pour la planète

Il fut un temps ou le rayon des aliments «bios» vendu en vrac était relégué au coin poussiéreux du magasin. Ce temps est révolu. Des enseignes de plus en plus variées, d’Auchan aux biocoop en passant par les supermarchés de proximité proposent maintenant des rayons où l’on peut acheter en vrac pâtes, riz, semoule ou même café…

Acheter en vrac, un geste vertueux pour le porte-monnaie comme pour la planète

En fait, acheter en vrac, tout le monde y gagne. Du producteur au distributeur, du revendeur au consommateur. Explication.

Pour les distributeurs, les aliments en vrac nécessitent moins de transport et leur conditionnement est optimisés car sensiblement moins volumineux dans un camion.




Pour le consommateur, les déchets d’emballages représentent environ 50% en volume et 25% en poids de la poubelle ménagère non triée. En choisissant des produits avec moins d’emballages, on peut réduire ses déchets de 26 kg par personne et par an.

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L’étude « Chariot » conduite par l’Ademe le confirme : Chaque Français pousse en moyenne 530 kg/an dans son chariot d’hypermarché. Ces produits, une fois consommés, représentent 73 kg de déchets par an ! Le consommateur éco-responsable produit en moyenne 26 kg de déchets en moins, et en plus il fait des économies. Le gain annuel est de l’ordre de 400 à 500 € par personne.

Notons également que dans le secteur alimentaire, l’emballage représente jusqu’à 20% du coût du produit fini. Le consommateur paye donc les emballages lorsqu’il achète des produits mais également via les impôts, la taxe ou la redevance sur les déchets. En France, cela représente une économie allant entre 5 et 40 % comparé à des produits pré-emballés.

De plus, lorsqu’on achète des produits à la coupe ou en vrac, on évite des emballages superflus et on peut choisir la quantité adaptée à son besoin. On évite ainsi le gaspillage souvent inhérent aux aliments emballés.




La chaine Biocoop, par exemple, vend ses céréales dans de grands cylindres transparents munis, sur le bas, d’un entonnoir. Le client place son sac ou son bocal sous cette embouchure, et se sert à sa guise. Dans d’autres magasins, pour plus de sécurité, c’est l’épicier lui-même qui remplit les récipients des clients.

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Répandu jusque dans les années 1960 puis délaissé, le procédé de vente en vrac est de nouveau exploité par la grande distribution et c’est tant mieux. Aujourd’hui, il s’étend même aux produits ménagers, comme le liquide vaisselle ou la lessive, ainsi qu’aux parfums. Un système a priori vertueux pour le porte-monnaie des consommateurs comme pour la planète.

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