L’accrobranche, réveillez votre âme de Tarzan !
Oooooooh ! C’est parti pour les ponts de singe, tyroliennes et bien sûr, le saut de Tarzan. Zoom sur l’accrobranche.

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Et voilà : vous avez accepté de rejoindre des amis au Parc d’aventures en forêts. Vous avez vaillamment franchi votre premier pont de singe. Et maintenant, vous devez marcher comme un funambule, sur un fil. Ne maudissez pas la supercherie. Il s’agit juste de percherie.
Les origines de l’accrobranche ? Une marque déposée
Décidément, la ville d’Annonay (dans le Vivarais, à 75 kms au sud de Lyon) a une certaine réputation en matière de prendre de la hauteur : après la première ascension des frères Montgolfier en 1783, deux cents ans plus tard, l’accrobranche y naissait ! Des Accro-branchés qui proposent notamment des « percheries arboricoles ».
Qui étaient ces pionniers ? Des élagueurs, qui eurent donc l’idée de prolonger leur métier par une activité forte en sensation, destinée au grand public. Et c’est vrai, qu’au printemps et à l’automne, on se demande à chaque fois quelle impression cela doit-il faire, d’être perché tout là-haut, à tailler des branches avec une scie.
On oublie la scie… deux ans après l’initiative des élagueurs d’Annonay, un premier site permanent d’accrobranche voit le jour dans les murs d’un fort, à Fort des Rousses, dans le Jura, un vaste fort militaire, aux caves par ailleurs célèbres pour leur fromage de comté.
Un autre site se crée alors aux Estables, le plus haut chef-lieu du Massif central. Mais l’acte de naissance des parcs d’accrobranche est la création de celui de Serre-Chevalier dans les Hautes-Alpes, en 1995.
Depuis l’an 2000, les « parcs d’aventure en forêts » d’abord cantonnés aux régions montagneuses et surtout aux stations de ski où ils sont proposés comme activité estivale, se multiplient… jusqu’en ville ! Ainsi au cœur de Lyon.

L’accrobranche : tutoyer les cimes, sans limite
Tout se passe là où vous n’avez pas trop vos habitudes, à hauteur de canopée. Et c’est vrai, que c’est impressionnant, de retrouver son âme d’enfant. Où était-elle ? Restée perchée tout là-haut. Remarquez, les concepteurs de ces Parcs ont une imagination quelque peu sans limites.
Le principe « de base » l’accrobranche est une plateforme reliée par des câbles entre deux arbres, deux pics rocheux ou même deux pylônes, de manière à former un parcours dans les hauteurs. Sauf que simplement déambuler là-haut d’un pont de singe à un autre, ce ne serait pas du jeu.
D’où, par exemple, les tyroliennes. Elles-mêmes sont nées de l’ingéniosité de téméraires des Dolomites italiennes : comme raccourci entre deux pics rocheux, ils accrochaient une double corde entre deux pics. Et hop, il suffisait de ramper sur la corde, avec le cœur tout de même bien accroché.
Avec les tyroliennes des Parcs, il y a la version assise (confort) ou celle agrippée à la poulie qui vous propulse de l’autre côté (plus sport). Traversées en tonneaux, rondins et poutres, montées et descentes sur des échelles ou filets. Et, bien sûr, sauts de Tarzan : chaque parcours est balisé de sensations inédites.
Des acrobaties contrôlées… par l’État
Ce n’est pas parce que l’on joue à Tarzan que l’on fait n’importe quoi. Les parcs d’aventure en forêt (on disait des PAF, mais n’y voir aucune mauvaise allusion) sont devenus des parcours acrobatiques en hauteur (des PAH).
Quant au Tarzan que vous êtes, vous voici obligatoirement assurée au moyen d’un équipement de protection individuelle (un EPI) contre les chutes de hauteur (harnais, longe, connecteur, etc.) relié à une ligne de vie installée sur son parcours, et par des protections collectives (filets, matelas, balustrade, etc.).
En résumé, vous ne faites pas « paf ! ». Quant aux PAH, ils sont tous agréés. Et le matériel ne peut être de la camelote importée de n’importe où : il doit porter le sigle « CE », certifiant qu’il répond aux normes de qualité européenne. Il ne doit pas faire crac !
Enfin, chaque parc dispose de personnel à même de vous accompagner, de vous informer si vous choisissez de grimper de façon autonome. Et de venir vous rechercher tout là-haut, en cas de posture périlleuse.
Bienfaits : comme le dépassement de soi, avec les autres
C’est drôle, comme entre quatre et dix mètres de hauteur, on retrouve le sens de l’autre : on lâche l’indifférence souveraine qui vous habite, dans une rame de métro. Les sensations sont forcément nouvelles, on ne se ment pas trop, on a peur, tant pis, on le dit ! C’est chouette ? Youpi !
A mi-parcours entre l’acrobatie et l’escalade, l’accrobranche fait travailler le physique, le tout en pleine nature, à son rythme et avec ses limites, sa gestion de la hauteur. Chacun respecte les aptitudes ou non d’autrui : c’est vrai, que l’on oublie de se moquer d’autrui. Et on n’a pas les pétoches tout le temps : au contraire, on s’amuse beaucoup.

Comme au ski, à chacun son niveau
En fait, pas d’inquiétude, comme les pistes de ski, les parcours prévoient différents niveaux, du bleu au noir, en passant par le vert et le rouge. Oui, la progression est autorisée.
En somme, pas question de se jeter à corps perdu dans l’aventure, vous y allez vraiment tranquillement. Réellement, à moins d’être tétanisé par le vertige, vous devriez aimer.
Last but not least, vous avez le droit de regarder la nature au sein de laquelle vous évoluez : d’ailleurs, les parcs prévoient aussi cette initiation. Non seulement vous êtes Tarzan, mais vous devenez Robinson Crusoé.
Accrobranche à Paris ?
Oui ! Enfin plutôt aux portes de Paris. En Île-de-France, vous pouvez trouver une offre conséquente de parcours dans les arbres. Il n’est donc pas obligatoire d’être en pleine nature pour se balader dans les arbres !
Accrobranche à Vincennes
Collé à Paris, le Parc Floral comporte un parcours d’accrobranche accessible à toute la famille !
Accrobranche dans le 95, à Cergy Pontoise
La base de loisirs de Cergy Pontoise est bien connue des parisiens et franciliens : elle offre de très nombreuses activités. Vous y trouverez donc de l’accrobranche.
Accrobranche dans le 77
Ce département d’Île de France propose de nombreux lieux : à Pontault-Combault, à Cesson, à Lésigny, et aussi à Seine-Port.
Accrobranche dans le 78
Plusieurs parcours d’accrobranche sont accessibles dans les Yvelines. On peut citer les Boucles de Seines à Moisson ou l’AccroCamp de Rueil Malmaison.
Accrobranche dans le 91
L’Essonne, vaste département, offre plusieurs lieux d’accrobranche : Bruyères-le-Chatel ou à Saint Chéron.
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